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Claudia Saviaux Druliolle Interview

Claudia Saviaux Druliolle, Directrice des ressources humaines à IHEID

Claudia Saviaux Druliolle est directrice des ressources humaines à l’Institut des Hautes Etudes Internationales et membre de la direction de l’Institut.

Psychologue du travail (FSP – Fédération suisse des psychologues) et maître praticienne en PNL (Programmation neuro-linguistique), Claudia a plus de 30 ans d’expérience dans les secteurs de la gestion des ressources humaines, du leadership et de l’éducation des adultes, de même que du coaching. Ses domaines de prédilection sont l’ingénierie des ressources humaines, le développement professionnel, l’intelligence collective, la prévention des conflits et du harcèlement, l’empowerment, la promotion de l’équité. Elle élabore et fait évoluer les politiques en matière d’équilibre “vie professionnelle et vie privée”. Elle fait la promotion et accompagne les responsables dans la mise en oeuvre de la flexibilité du temps de travail et du travail à distance. Claudia est totalement favorable aux postes à responsabilité à temps partiel.  Elle co-préside la Commission Genre et Diversité au sein de l’Institut et a notamment à cœur de  soutenir la carrière des femmes et des personnes appartenant aux minorités et ainsi d’accroître leur impact dans le monde professionnel et la société.

Claudia a dirigé sa propre entreprise pendant 10 ans en France et en Suisse. Contactée par un client, elle a décidé en 2004 de relever le défi de la professionnalisation des ressources humaines dans un  contexte institutionnel. Elle a dirigé ce projet pendant 8 ans au sein pouvoir judiciaire genevois, puis a rejoint l’IHEID en 2012 juste avant l’emménagement de l’Institut au sein de la Maison de la Paix avec pour objectif d’accompagner les changements

Passionnée par la transformation humaine, la transformation des systèmes et de la société, Claudia est convaincue que la bienveillance et la solidarité sont les clés de la réussite personnelle et professionnelle.

Qui êtes-vous en trois mots ?
Un être libre en devenir.

Que feriez-vous différemment si vous pouviez retourner dans le passé ?
Absolument rien … Je suis plutôt versée vers le futur …

Quel conseil donneriez-vous à la nouvelle génération de femmes qui entrent dans le marché du travail ?
Etre à l’écoute de soi, profondément et sans concession.

Avez-vous une compétence particulière ?
Certainement. Notamment celle de trouver des solutions ou de les inventer le cas échéant.

Quelle(s) compétence(s) voudriez-vous maîtriser ?
Mieux poser les limites … (mais je n’aime pas les limites …)

Quel est votre avis sur les bénéfices du réseautage ?
Je crois à la synchronicité, voire à la serendipité, le réseautage est un excellent terrain pour faire apparaître ce type de phénomènes – et permettre à l’univers de répondre à nos demandes.

Quel hobby devrions-nous essayer ou pratiquer – et pourquoi ?
Tous ceux qui nous font plaisir … parce que le plaisir nous rend plus agiles, nous permet d’apprendre et in fine nous permet d’exprimer le meilleur de nous-mêmes.

Que suggérez-vous de changer ou d’améliorer au CWF ?
Je suggère en particulier de continuer à développer le CWF pour lui permettre de répondre aux besoins de notre temps. Pour moi il ne s’agit pas de changer ou d’améliorer, mais de développer une posture agile en mouvement et en harmonie.

Quelles sont les opportunités et les défis à venir pour le CWF?
Continuer son ouverture vers la diversité et l’intégration, viser une excellence non élitaire, créative, nourrissante, régénérante, bienfaisante, à l’image de notre communauté.

 

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